« Röschtigraben Consulting »

Le phénomène du « Röschtigraben » me fascine depuis que je vis en Suisse, c’est-à-dire depuis 2003.
J’ai grandi en Allemagne et, comme beaucoup d’autres, j’ai appris le français à l’école avec application mais sans grand succès. Pendant mes études en gestion d’entreprise, le français était également une matière obligatoire. Ce n’est que lors d’un stage en Bourgogne que j’ai découvert cette langue pour la première fois dans son environnement naturel. Ce fut une révélation. La fascination était enfin éveillée. Lors de ma dernière année d’études en Angleterre, mes connaissances en français m’ont permis de m’intégrer dans le cercle des étudiants français en échange.

Mais c’est surtout durant ma première saison comme moniteur de ski à Crans-Montana que les choses ont vraiment démarré. En l’espace de quelques mois, le français a supplanté l’anglais, jusque-là ma langue étrangère préférée.

Par la suite, j’ai déménagé à Bâle et travaillé pour les CFF Cargo. En tant que chef de projet, j’ai eu l’opportunité de parcourir le pays et de découvrir les différentes régions culturelles et linguistiques de la Suisse. Depuis, je suis un grand admirateur de la manière dont les habitants de ce pays entretiennent à la fois leurs différences régionales et leurs sous-cultures, tout en cultivant un sentiment d’appartenance et de vivre-ensemble. Je n’ai encore jamais vu cela dans un autre pays. De nombreux projets des CFF franchissaient la frontière linguistique entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. En tant qu’étranger « neutre », j’ai eu le privilège d’endosser un rôle de traducteur – non seulement de la langue, mais parfois aussi de la culture.

L’étape suivante fut Tandem www.tandem.ch, une entreprise qui a démarré en tant que Dépôt-vente d’articles de sport et qui est aujourd’hui une référence Suisse du vélo électrique (voir article: « La vente de Tandem »). Depuis sa création en 2008, nous avons été témoins de la manière dont les régions suisses sont à la fois reliées économiquement et séparées par des comportements de consommation et des profils clients très différents. Grâce à notre équipe multilingue et multiculturelle, nous avons pu contribuer à bâtir des ponts entre les régions, au bénéfice du marché et de nos clients.

Dans notre famille, trois langues sont parlées : le haut-valaisan, le français et l’allemand. Nous vivons entre Lausanne et le Valais. La langue principale de nos enfants est le français. Celle de mon épouse et moi est l’allemand.

Je suis reconnaissant d’avoir pu, à travers les différentes étapes de ma vie en Suisse, plonger dans les langues et les cultures du pays. Et je me réjouis de pouvoir, à mon tour, redonner un peu de ce précieux cadeau.

C’est avec plaisir que je vous accompagne dans votre projet avec Barefoot, par-delà les frontières linguistiques et culturelles.